Il n’y a pas de ville ou de village de taille moyenne sans bistrot. Né avec des caractéristiques précises, ce terme est en fait devenu si commun. Bien que les bistrots aient une histoire et une signification très particulière. Ce terme est utilisé aussi pour désigner même les pièces ou les locaux qui n’ont pas les exigences nécessaires pour ce genre d’activité.
Le Bistrot, on dit souvent que c’est une expression française qui signifiait à l’origine taverne et qui a plus tard pris le sens de petit café. L’origine du mot est incertaine : il pourrait s’agir d’une expression régionale dérivée de Bistraud au nord de la France ou d’un nom de Bistroquet donné aux aides des négociants en vins ou au vigneron lui-même. Le terme, adopté au XIXe siècle à Paris, s’est ensuite répandu dans toute la France.
Une légende métropolitaine tirerait le nom des petits clubs parisiens du bystro russe, qui signifie « vite ». A l’époque de l’occupation russe de Paris entre 1814 et 1818, les soldats russes, qui n’avaient pas le droit de boire de l’alcool, craignaient d’être surpris par les officiers, alors ils disaient souvent bouistro, bouistro, bouistro, « vite, vite, vite! ». Une autre interprétation est basée sur le fait que, puisque les soldats russes étaient les mauvais occupants de Paris, les serveurs les servaient à boire très lentement et les soldats irrités criaient alors « bistro bistro » ou : « vite, vite ».
Les bistrots étaient un refuge pour les gens nécessiteux. Beaucoup d’artistes en général et d’écrivains en particulier se sont réfugiés dans des bistrots pour créer leurs chefs-d’œuvre, car ils n’avaient pas l’argent pour chauffer les maisons ou les pièces où ils vivaient et travaillaient.